Publié dans Editorial

Pour l’émergence !

Publié le mardi, 17 août 2021

La mise en place d’un nouveau Gouvernement ce dimanche 15 août, jour de l’Assomption, continue de clouer l’attention et d’enflammer le débat dans la rue, sous les chaumières, dans les salons, dans les états-majors politiques, etc. Le sujet est tellement si important que même les indifférents et les sceptiques ne peuvent pas ne pas s’y intéresser.
Gouvernement de combat ! Gouvernement de travail ! Les bons mots tournant autour du thème « action » ne manquent pas. Mais en quoi consiste la finalité ? Dans quel but ? Le combat, le travail, les actes ne sont pas des buts en soi. Ce sont des moyens pour … Le point final auquel chaque dirigeant au pouvoir doit s’atteler converge principalement vers l’émergence !
Lors du scrutin présidentiel du 2018, Rajoelina Andry Nirina, candidat parmi la flopée de postulant(e)s au « trône » d’Iavoloha, fut le seul en mesure de soumettre au « vahoaka » un programme de société ayant une visibilité sur l’objectif final à atteindre à savoir « l’Initiative pour l’émergence de Madagasikara (IEM). Un programme structurant et réaliste faisable sur terrain. L’IEM a été établie et confectionnée par un groupe d’experts nationaux et internationaux dont l’ossature reflète les réalités du pays et les besoins immédiats et à long terme de la population. Tous les secteurs-clés et tous les domaines de la vie nationale ont été scrutés et reçoivent des issues adéquates sinon correspondantes.
Le candidat numéro 13, Rajoelina Andry, ne voulait point occulter à tous les problèmes de la vie quotidienne des 25 millions de Malagasy. Pour la première fois, un candidat à la magistrature suprême dispose d’un programme destiné à améliorer la situation sociale et économique de la Grande île. Il s’est démarqué des postulants plutôt démagogues qui proposent la « lune ». D’ailleurs, si la chance leur avait été offerte pour une victoire, ils oublieraient les engagements comme si de rien n’était. Feu Amiral Didier Ratsiraka avait un programme social et économique très alléchant, le « Boky Mena », seulement le « Livre » a été trop beau et trop haut qu’il restait dans l’imaginaire de son auteur.
En 2018, les électeurs ont fait le choix net en raison du programme social et économique sérieux, l’IEM, que Rajoelina leur a soumis. Tous les Malagasy ne peuvent lire en entier l’IEM, le candidat leur a présenté un condensé, le Velirano en 13 points, qui résume fidèlement l’esprit et la lettre de l’IEM. Et pour le mettre en pratique ou pour viabiliser l’IEM et le Velirano, le Gouvernement a l’obligation de les présenter sous forme d’un cadre de travail en l’occurrence le « Programme pour l’émergence de Madagasikara » (PEM). C’est un outil de base et de référence et pour chaque ministre et pour les bailleurs de fonds. Les évaluations se feront sur la base du PEM.
Ainsi, les nouveaux membres du Gouvernement doivent adapter le PEM selon les priorités de chaque département. Chaque membre du Gouvernement veillera à la réalisation du PEM en fonction des urgences et des besoins du peuple.
L’objectif étant clair, pour l’émergence de Madagasikara, il appartient aux hauts dirigeants selon le domaine qui leur est dévolu respectivement d’exécuter à la lettre le PEM, de se mettre au diapason avec les deux chefs de l’Exécutif.
Ndrianaivo

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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